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Nadège Gautier, plan de maison et vente immobilière
immobilier 2024
immobilier 2024

A quoi devrait ressembler le marché immobilier en France en 2024 ?

Le durcissement des conditions de financement et la tension qui caractérise actuellement le marché locatif contribuent à redessiner les contours du marché de l'immobilier. 

2023 : une année charnière pour l'immobilier 

L'année 2023 aura été marquée par les changements significatifs dont aura fait l'objet du marché immobilier. Selon MeilleursAgent, le volume de transactions immobilières a lourdement chuté, passant de plus d'un million de ventes de logement à 890 000, accusant un recul de 20 % par rapport à l'année 2022.

Qui est encore en capacité d'acheter un logement en 2023 ? 

Avec un taux d'effort qui dépasse les 35 % et une durée de rentabilité qui joue les prolongations, force est de constater que pour de nombreux primo-accédants, c'est devenu compliqué de décrocher un crédit immobilier. En effet, MeilleursAgents note que le temps nécessaire pour qu'un achat immobilier devienne plus avantageux qu'une location, est passé à 12 ans après avoir été multiplié par 8 en l'espace de deux ans. 

Les secundo-accédants tirent leur épingle du jeu

Immobilièrement parlant, les secundo-accédants semble mieux lotis que les primo-accédants. Parce qu'ils sont en capacité d'acheter, les secundo-accédants font d'ailleurs figure de locomotive du marché immobilier. Dans 92 % des villes françaises, ils peuvent faire l'acquisition d'un bien d'une superficie de 120 m². 

A quoi doit-on s'attendre pour 2024 ? 

Il est permis de penser qu'en 2024, le recul du prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer avec une moyenne de -4 %. Quant aux transactions immobilières, leur volume devrait continuer de diminuer jusqu'à se limiter à 800 000 ventes d'ici septembre 2024. D'autre part, le fait que les marges bancaires soient en train de se reconstituer devrait avoir pour conséquence d'assouplir les conditions d'octroi d'un crédit bancaire. Enfin, la demande devrait rester contrainte et limitée aux secundo-accédants. En conséquence de quoi, le volume de biens proposés à la vente devrait continuer d'augmenter; contrairement aux effectifs des logements à louer. 

(Source : SeLoger)

 

16/11/2023

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